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LA TAPISSERIE D`ANTOINE WATTEAU dans le RESEAU SOUTERRAIN DE PARIS "digne du REGARD FIXE DE DANTE"
Les misérables Tome V Jean Valjean www.gutenberg.org/files/17519/17519-8.txt © The Project Gutenberg EBook (this eBook is for the use of anyone anywhere at no cost under the terms of www.gutenberg.org ; photos des souterrains de Paris par http://h2o.cyberkata.org
Amis, l'heure où nous sommes et où je vous parle est une heure sombre; mais ce sont là les achats terribles de l'avenir. Une révolution est un péage. Oh! le genre humain sera délivré, relevé et consolé! Nous le lui affirmons sur cette barricade. D'où poussera-t-on le cri d'amour, si ce n'est du haut du sacrifice? . . .
Cette entrée avait été autrefois fermée par une grille dont il ne restait plus que les gonds. À l'un de ces gonds pendait une sorte de loque informe et souillée qui, sans doute arrêtée là au passage, y flottait dans l'ombre et achevait de s'y déchiqueter. Bruneseau approcha sa lanterne et examina ce lambeau. C'était de la batiste très fine, et l'on distinguait à l'un des coins moins rongé que le reste une couronne héraldique brodée au-dessus de ces sept lettres: LAVBESP. La couronne était une couronne de marquis et les sept lettres signifiaient « Laubespine ». On reconnut que ce qu'on avait sous les yeux était un morceau du linceul de Marat. Marat, dans sa jeunesse, avait eu des amours. C'était quand il faisait partie de la maison du comte d'Artois en qualité de médecin des écuries. De ces amours, historiquement constatés, avec une grande dame, il lui était resté ce drap de lit.
Épave ou souvenir. En somme, la relique était étrange. Une marquise y avait dormi; Marat y avait pourri; elle avait traversé le Panthéon pour aboutir aux rats d'égout. Ce chiffon d'alcôve, dont Watteau eût jadis joyeusement dessiné tous les plis, avait fini par être digne du regard fixe de Dante. La visite totale de la voirie immonditielle souterraine de Paris dura sept ans, de 1805 à 1812. Victor HUGO ne s´est pas seulement intéressé litérairement à la Commune de Paris (Les Misérables sont publiés 1862) mais il s´est engagé pour quelques Communards condamnés, pour faire commuer leurs peines (à sa rentrée de l´exile en 1871). Comme pour Elisabeth Reubell, née en 1833, mort à Guyane (camp de travaux forcé, elle était condamnée à mort, Victor Hugo a obtient sa grâce) et Louise Michel Par contre, pour Victor-Henri Rochefort il ne réussi pas à commuer la peine de déportation en peine d´emprisonnement. V.-H. Rochefort est envoyé en Nouvelle-Calédonie sur le bateau "Virginie ". Dans ce navire se trouvait également Louise Michel.
Né en 1684, un siècle avant la Révolution, Antoine Watteau a préciser dans ses tableaux quelques courants sociaux qui ont finalement mené à l´insurrection du peuple francais – sous la surface coloriée des fêtes galantes ! De facon, qu´on lui a accusé – postmortem – d´avoir « infecté » par ses courants artistiques les « idéologies » En matière de « social protest » du peintre Watteau cf. ENCYCLOPÆDIA BRITANNICA http://cache.britannica.com/ebc/article-7793
El descanso, ca. 1709, huile sur toile, 32 x 42,5 Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid
Mais c´est surtout avec son tableua « Péléringe à l´Île de Cythère » que Watteau s´inscrit à la quête d´un monde qui est le meilleur des mondes possible: comme son contemporain Leibniz (1646 – 1716), qui l´a trouvé dans und philosophie inspirée d`Aristotèle, d´Origène et St.Paul, mais Watteau le trouve en illustrant le monde perdu de la Grèce antique. Comme – probablement Watteau aussi – Leibniz a lu « Le Paradis Perdu » de Milton et « La Divine Comédie» de Dante (pour un brève introduction au thème cf. www.todohistoria.com/biografias/ aristoteles.htm ) . En cherchant une représentation exacte des lois du temps Leibniz n´avait pas seulement collaboré avec des chercheurs des Universités européens, mais aussi avec des officiers-navigateurs, des theologiens-pasteurs et des minéralogistes-mineur. Il avait même quelques relations aux alchémistes, surtout au frère de son ami Marshall (de la République Venitienne) Johann Matthias von der Schulenburg. Comme Gottfried Wilhelm Leibniz , le peintre Jean-Antoine Watteau a montré un grand interêt à la Chine : “Leibniz famously hoped that Chinese missionaries would travel westwards to "teach us those things which are especially in our interest: the greatest use of practical philosophy and a more perfect manner of living, to say nothing now of their other arts" (Leibniz 51). My concern here is with the role China played in the imagination of two of Europe's greatest artists: the French painter Antoine Watteau (1684 - 1721), who as a relatively young man initiated the vogue for rococo chinoiserie.. For Watteau China seemed the actualized embodiment of his imaginary Cythère..” (Donald D. Stone “Sailing to Cathay” www.cityu.edu.hk/ccs/Newsletter/newsletter2/Sailing.htm) Leibniz a même rêvé de pouvoir convaincre l´Empereur de la Chine de la nature et de la grace fondées en raison et en foi (du christianisme). Watteau a peint les rêves du ciel contre la souffrance humaine, comme Henri Gouhier a expliqué en comparant Watteau à Descartes (La Pensée religieuse de Descartes, 1924). Une thèse, en philosophie malheureusement n´est suivi que pour l´oeuvre de Descartes, cf. HARADA Yoshihiko (qui a traduit Henri Gouhier en japonais) : "La formation de la philosophie cartésienne II - Descartes et les rêves, Bérulle", Tetsugakukaishi 10, Tôkyô, 1986. Mais comme Watteau a peint contre l´idée de l´indifférence divine en face du bonheur humain, Leibniz s´est engagé de démontrer (avec l´aide de Thomas d´Aquin et Duns Scot[us], cités dans la suite!) la thèse de Descartes, que Dieu n'est ni juste, ni bon, mais qu´il soit indifférent : « ... on peut dire, par la même raison, que Dieu veut par sa volonté antécédente que les hommes ne pèchent point, et que, par sa volonté conséquente ou finale et décrétoire (qui a toujours son effet), il veut permettre qu'ils pèchent; cette permission étant une suite des raisons supérieures (Scot I. dist. 46, qu. XI) on a sujet de dire généralement que la volonté antécédente de Dieu va à la production du bien et à l'empêchement du mal, chacun pris en soi et comme détaché (particulariter et secundum quid, Thom. I, qu. 19, art. 6), suivant la mesure du degré de chaque bien ou de chaque mal; mais que la volonté divine conséquente, ou finale et totale, va à la production d'autant de biens qu'on en peut mettre ensemble, dont la combinaison devient par là déterminée, et comprend aussi la permission de quelques maux et l'exclusion de quelques biens, comme le meilleur plan possible de l'univers le demande. » (« Essais de Théodicée sur la bonté de Dieu, texte disponible sur le web : http://abu.cnam.fr/BIB/auteurs/leibnitzg.html )
Pour son oeuvre « Pélérinage ... Cythère » Watteau s'est
probablement inspiré pour son tableau d'une comédie à la mode, « Les Trois
Cousines » de Dancourt, écrite en 1702, et qui se terminait par la chanson
suivante : " Venez à l'île de Cythère Problement il a aussi pensé aux textes de Andreini Giambattista ( 1578 - 1650 ).
L’AdamoPrologoCoro d’Angeli cantanti la gloria di Dio
Corde le Sfere sien, note le Stelle, Sien le pause, e i sospir l’aure novelle, E ’l Tempo i tempi a misurar non parco. Quindi a le cetre eterne al novo canto S’aggiunga melodia, e lodi a lode, Per colui ch’oggi ai Mondi, ai Cieli gode Gran Facitor mostrarsi eterno e santo. O tu che pria che fosse il Cielo e il Mondo In te stesso godendo e Mondi e Cielo, Come punt’or da sacrosanti teli Versi di grazie un Oceàn profondo? Deh tu ch ’l sai, grande Amator sovrano Com’han lingua d’amor l’opre cotante, Tu inspira ancor lodi canore e sante, Fa’ ch’a lo stil s’accordi il cor, la mano. Ch’allor n’udrai l’alt’opre tue lodando Dir che festi di nulla Angeli e sfere, Cielo, Mondo, pesci, augelli, mostri e fere, Aquile al Sol de’ tuoi gran rai sembrando. 18 giugno 2006 La Repubblica Letteraria Italiana www.repubblicaletteraria.it
Jean-Antoine Watteau est né à
Valenciennes en 1684 ; on sait très peu de choses de sa vie : il a sans
doute eu une enfance malheureuse sous l'autorité de son père, ivrogne et
brutal ; à 18 ans il est apprenti chez un peintre qui travaille pour des
décors de théâtre et qui est appelé à Paris en 1702 pour travailler à
l'Opéra ; Watteau va aussi à Paris où il s'installe.
Jean-Antoine Watteau E www.ac-creteil.fr/lettres/pedagogie/college/watteauc.htm Watteau a cherché – et réussi – à montrer la véritable humanité (dans) l`individu (blog-notes de Pauline publié par Pauline publié dans : cours.de.sauvetage ) ( http://cours.de.sauvetage.over-blog.com/ )
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Gustave Flaubert, illustration pour LA DIVINE COMÉDIE
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